Je vais vous parler de mon premier pas vers MA guérison.
Il y a quelques années, je vivais une relation sentimentale, qui avait été pour moi très difficile. Je précise qu’elle l’a été pour moi, pas pour l’autre personne. Je reviendrai sur le sujet une autre fois.
A cause de cette relation, je n’étais plus maître « à bord ». Comme m’a dit un ami, témoin de mon désespoir, j’étais comme une maison abandonnée, il n’y avait plus personne dedans, plus de vie, plus de lumière. Je faisais ce que je pouvais pour « paraître » bien. Mais loin des regards, seule chez moi, j’étais comme un zombie. Je pense que je l’étais même quand je faisais semblant.Je ne devais plus continuer à vivre comme cela, sinon …
Ayant eut conscience de cela, je m’étais souvenu que mon professeur de danse avait ouvert son cabinet de sophrologie relaxation, et développement personnel. Lors de nos entraînements de danse, elle partageait son savoir à nous autres danseuses. C’était la première fois que j’entendais parler de développement personnel et surtout de sophrologie.
J’avais pris rendez-vous avec elle, et elle m’avait expliqué la différence. J’avais choisi la sophrologie, pour essayer, et pour le côté « court terme ». J’avais besoin d’une sortie de la noyade immédiate pour arrêter de sombrer.
Je me souviens de ma première séance. Ce jour-là, j’avais mis des ballerines roses, pour aller travailler. À la sortie du boulot, une collègue qui avait vu mes chaussures, avait eu une réflexion qui m’avait beaucoup touché, elle avait balancé en poison dans mon être, elle avait fait de la magie noire en ayant eu ses propos (1er accord toltèque).Après mon travail, je devais me rendre à ma première séance de sophrologie.
J’étais arrivée devant la sophrologue très attristée, dégoûtée, en colère, les propos de ma collègue m’avaient achevé. Oui, de simple mot.J’en avais parlé lors de ma séance, et avec ma sophrologue, nous avons fait une analyse du pourquoi, cela m’avait autant touché? sur ce que je ressentais et pourquoi je le ressentais.
Et l’analyse que j’avais trouvée juste, m’avais fait prendre conscience et comprendre ce que je ressentais et pourquoi je m’étais sentie aussi mal. Maintenant, je me souviens que je m’en voulais de n’avoir pas envoyer pètre cette nana (pour être polie).Après l’analyse, nous avons procédé à une séance de relaxation, où je devais m’imaginer dans un lieu où je me sentirais bien et auxquels je devais me raccrocher quand cela n’allait pas. On procédait de la même manière à chaque séance.
La sophrologie m’a permis de comprendre ce que je ressentais, m’a donné des outils pour m’en sortir et surtout pour inverser ma manière de penser, être plus positive et m’entourer de chose positive. Cela ne s’était pas fait sans mal.
Après une séance, j’avais eu une violente douleur au niveau de la mâchoire, qui m’avait valu un arrêt de travail d’une semaine. Durant cette semaine, j’avais eu un œil qui avait gonflé, j’avais eu une espèce de sinusite dégueulasse, je vous passe les détails, et cette violente douleur à une dent cariée. C’était la première fois que je tombais malade de cette manière et selon moi, les séances de sophrologie n’y avaient pas n’été pas pour rien.
Mon corps parlait. Le stress m’avait fait avoir des caries. Mon corps, rejetait tout le mal que je ressentais au fond de moi, je l’illustre de cette manière. Je me suis dit plus jamais, je laisserai une situation me rendre malade au point d’être défigurée, et spectatrice de ma vie.
Je commençais à allumer quelque lumière dans ma maison. Le Phoenix commençait à renaître de ses cendres.