Il y a des moments dans une journée dans laquelle tu es confronté à un événement, une situation, une nouvelle, qui te fait changer d’humeur malgré tous les efforts que tu peux faire pour être Zen et commencer ta journée de la meilleure façon qui soit.
Qui n’a jamais été confronté à ce(s) moment(s) désagréable(s) qui te ruine une journée?
Ce lundi, une nouvelle journée de travail avait commencé, je m’étais réveillée pleine de bonne volonté et j’avais commencé à faire ma routine du matin (avec quelques changements opérés, cela fera l’objet d’un autre article).J’avais reçu des messages de collègue, qui disaient qu’ils ne seraient pas présents : ou bien en congé,ou encore absents pour maladie, tout cela à la dernière minute.
Catastrophe, j’avais fait mon max pour appréhender la journée de manière relax, et à la place, la colère, l’injustice s’étaient réveillées en moi. J’étais partie travailler et j’avais ruminé, gardant cette injustice, et cette colère en moi. Durant toute la matinée, j’avais fait mon possible pour ne pas projeter mon état sur les autres (d’autant plus que je recevais du public).
Mais mon visage faisait des formes géométriques, chaque fois que l’on me demandait si j’allais bien. J’étais agressive, je ne souriais pas, et mon visage exprimait tout cela (je ne sais pas faire semblant); malgré moi je leur faisais sentir que je n’étais pas bien.
Puis l’heure du déjeuner était arrivée, la matinée avait été pénible, mais j’avais tenu le coup, tant bien que mal. Jusqu’au café de 14 heures 50, pour me réveiller après avoir manger.
ET J’AI ÉTÉ RÉVEILLE! Lors de mon instant café, seule avec moi-même, je m’étais posée la question, pourquoi j’étais en colère? En étant sincère avec moi-même, j’avais répondu à la question : trois collègues qui annonçaient à la dernière minutes qu’ils allaient être absent, le boulot qui allait être difficile par manque de personnel, et surtout JE LEUR EN VOULAIS.
J’avais pensé à deux mots: ATTAQUE PERSONNELLE.
J’avais pris l’annonce de l’absence de mes collègues pour une attaque personnelle, j’avais pensé qu’ils l’avaient fait exprès pour m’emm…der, pour me faire du mal.
Alors que, s’ils étaient absents, c’était leur problème, pas le mien. Il y en a eu un qui devait aller chez le médecin, il devait certainement être vraiment malade (épidémie de conjonctivite virulente qui court en ce moment), et les deux autres ont dû avoir des responsabilités familiales urgentes.
Après cette introspection, cette analyse, j’ai été LIBÉRÉE DÉLIVRÉE de cette colère, cette injustice. Et j’avais poursuivi ma journée de travail beaucoup plus légère, en ne tenant plus les autres pour responsable de mon état d’esprit et du déroulement du reste de ma journée.
J’avais laissé les événements extérieurs décidés de mon comportement et du déroulement de la journée.
J’avais repris le pouvoir en me disant que je n’y étais pour rien, que mes collègues n’ont pas fait cela pour me contrarié … d’autant plus que nous avons une très bonne entente.
J’espère que ma petite histoire vous aura aider à désamorcer la bombe de colère qui monte en vous quand vous vous sentez contrarié.
Si vous vous retrouvez dans cet état; si vous êtes en colère ou dans un état d’esprit négatif:
- vous devez être sincère avec vous-même et identifier le ou les problèmes, pourquoi vous êtes en colère? qu’est ce qui est injuste à vos yeux?;
- -une fois le problème identifié, il faut vous demandez: est-ce que vous y pouvez quelque chose? est-ce votre faute? est-ce que vous pouvez y changer quelque chose?; est-ce que les « autres » sont responsables de votre état d’esprit?
- Quelle que soit la réponse, votre colère ou sentiment d’injustice s’apaisera.
Il ne faut plus prendre ce qui se passe autour de vous comme une attaque personnelle ou une remarque personnelle, TRES SOUVENT VOUS N’Y ETES POUR RIEN.
Je vais vous partager un petit mémo très intéressant qui donne quelques conseils pour ne plus prendre certain événement, propos, ou comportement comme une attaque ou remarque personnelle.